1, 2, 3…
La Tour Eiffel mesure 324 mètres.
Dans 1 heure, il y a 60 minutes.
Toutes ces notions nous semblent naturelles et évidentes. Pourtant, pour compter et mesurer -que ce soit le poids, la distance, le temps etc.. – les hommes n’ont pas toujours utilisé un système universel. Au contraire, il y avait une multitude de manières de faire et cela posait souvent des problèmes.
L’atelier « Histoire des nombres » a permis, à un groupe de 6e suivi à la Maison des Associations dans le cadre du CLAS, de se plonger dans l’histoire et de faire des expériences afin de comprendre la difficulté d’établir un système de calcul.
Pour cela, nous nous sommes rendus à la Maison d’Initiation et de Sensibilisation au Sciences. Deux doctorants les ont mis en situation :
- Ils ont mesuré des volumes et des distances, en établissant leurs propres codes
- Ils ont découvert l’écriture cunéiforme et la manière d’écrire les nombres (situation parfois troublante car un même signe peut signifier à la fois 1 et 60 ! Tout dépend de sa position). Ils se sont mis dans la peau d’un scribe en rédigeant la table de 7, sur une tablette d’argile. Manier le kâlam n’est pas si facile !
- Ils ont appris à compter en utilisant un boulier chinois.
Toutes ces expériences leur ont permis de voir les diverses manières de mesurer et d’apprendre leurs évolutions à travers l’histoire. L’établissement d’un système métrique universel en France, lors de la Révolution Française (mise en place du mètre étalon) a contribué à nous faciliter la vie !
Enfin, la dernière séance a consisté à découvrir l’Op’ Art, notamment à travers les œuvres de Victor Vasarely. Grâce à des mesures précises et communes, chacun a pu réaliser des figures géométriques qui jouent avec les illusions d’optique.
